Pour faire face aux problèmes des relations entre enfant et praticien, ce dernier doit être habité
par une double préoccupation.
Comprendre psychologiquement son patient et discerner sa motivation aux soins.
Savoir lui apporter une thérapeutique appropriée et correcte.
Il faut dégager le caractère de l’enfant et savoir quel thérapeutique il conviendra de lui
appliquer, en fonction de son âge, de son comportement, tout ceci sera nécessaire pour faire
passer entre le praticien et l’enfant ce courant qui rendra notre travail possible, efficace et
agréable.
II Principes de l’approche psychologique
Il faut toujours avoir présent à l’esprit que l’enfant est déjà plus ou moins informé, sinon
motivé, par ses proches, de la nature des soins dentaires et qu’il possède, à sa façon, une idée
particulière de ces soins, de celui qui les effectue et de la douleur qui peut en résulter.
On estime ainsi souvent qu’il est nécessaire de capter la confiance de l’enfant en allant nous
même à sa rencontre.
Cette rencontre est possible à la condition que nous observions un certain nombre de
principes:
Il nous faut d’abord aller nous mêmes à la rencontre de l’enfant, en faisant tout, pour
minimiser son angoisse et sa peur.
Il faudra alors éliminer du cadre de nos soins, de nos gestes, de nos paroles, tout l’aspect
étranger, agressif, frustrant ou humiliant.
Il faut toujours se rappeler que des accessoires, qui objectivement, ne foutent pas mal (pompe
à salive, rouleaux de coton salivaire…) peuvent déclancher des réactions de peur.
Il faudra donc familiariser notre patient avec notre installation, nos instruments, avec nous
mêmes
Réciproquement, il faut que l’enfant vienne à notre rencontre.
Par notre autorité et notre amitié, nous devons susciter la confiance, cela nous permettra de
l’encourager, de stimuler son amour propre et de l’emmener à surmonter lui même son
angoisse.
III Rencontre de l’enfant dans la pratique des soins
L’enfant est sur le fauteuil, il ne s’oppose pas à nos soins, mais nous savons que l’anxiété n’est
pas surmontée et qu’elle reste prête à se manifester.
Il faut donc "apprivoiser" l’enfant, par notre attitude, nos paroles, nos gestes, notre façon de
pratiquer les soins.
On doit accorder à la reconsultation, un rôle primordial et décisif pour une mise en confiance,
dans l’action thérapeutique qui lui succède.
Pour cette raison, beaucoup d’enfants ont intérêt, à être traitée en groupe restreint.
Dans cette démarche, nous disposerons des moyens suivants:
• Soigner par la parole ;
• Capter l’attention ;
• Dédramatiser les instruments ;
• Observer une progression dans les soins.
III.A. Soigner par la parole (Esculape)
Il faut parler à l’enfant et le faire parler.
Le silence est toujours impressionnant, notre bonjour amical a pu rompre la glace, mais le
silence ne doit pas s’installer,
La conversation doit nous permettre d’apaiser les craintes de l’enfant, de détourner son
attention, de mieux le connaître et de créer des liens entre lui et nous.
Mais elle n’est pas efficace avec tous les enfants.
Cela dépend de leur tempérament.
Notre langage doit être adapté à l’âge mental de l’enfant.
Si nous employons un vocabulaire trop évalué, en particulier des termes techniques, l’enfant
s’inquiétera de ce qu’il ne comprendra pas.
Mais il faut pas non plus faire le contraire et le traiter comme un bébé.
Il peut être humilié.
Il faut éviter les mots comme, mal, douleur, peine, peur et même des expressions comme
celle-ci: "je vais enlever cette dent sale, pourrie".
C’est désagréable à entendre, on peut dire: "elle ne sert plus à rien, elle gêne, je vais faire
l’extraction et elle sera remplacée par une autre, plus jolie"
III.B. Capter l’attention
Avant de capter l’attention, il faut toujours essayer de la détourner.
Parlons lui de ce qui l’intéresse, les petits aiment les animaux, les jouets, les friandises.
Ils aiment être complimentées pour leurs habits.
Quand il grandissent, il préfères qu’on leur parle de distraction: sports, voitures, jeux…
Les filles restent toujours sensibles à la toilette et à la coiffure.
La pensée de l’enfant peut être aussi occupée par la promesse d’une récompense, certains
praticiens remettent à leurs patients, dès le début de la séance, une enveloppe brillante et
colorée dont on ne sait ce qu’elle contient. Ils l’appellent "l’enveloppe magique".
Ce seul mot intrigue l’enfant pendant les soins, il la garde en mail et il est pressé d’en dévoiler
le secret.
III.C. Dédramatiser les instruments
L’enfant est un être essentiellement affectif, et chez nous, il a peur.
Ce sont donc deux raisons pour lesquelles il ne faut pas compter d’emblée sur les explications
et le raisonnement pour le tranquilliser, surtout s’il a moins de 7 ans.
Ainsi, un petit enfant est incapable de distinguer un instrument qui peut faire mal d’un autre.
Se faire donc rapporter ce qui peut effrayer à autre chose qui ne fait pas peur, faire des
comparaisons avec le mode familier.
Ainsi, à titre d’exemple, le Spray d’anesthésie devient un vaporisateur d’eau fraîche.
La fraise = enlève le noir.
L’anesthésie comme quelques chose qui ressemble à une piqûre de moustique qui fera dormir
la dent.
On peu faire toucher à l’enfant tous ces instruments qui l’impressionnent, le miroir, la pompe à
salive, un rouleau de coton, le faire jouer avec la seringue à eau et à air.
Nous dédramatiserons la fameuse roulette, en donnant un petit coup de fraise sur l’angle, puis
nous proposerons à l’enfant de lui faire la même chose, rares sont ceux qui refusent, et comme
cela fout évidemment pas mal, la plus part, rassurés, ouvrent la bouche.
Après 8ans, on peut leur donner des explications sur ce que nous faisons, le déroulement du
traitement, et le rôle de chaque outil, il faudra aussi minimiser nos actes (on fera une petite
piqûre, un petit traitement)
Cela rassure le patient.
Le silence est toujours impressionnant, notre bonjour amical a pu rompre la glace, mais le
silence ne doit pas s’installer,
La conversation doit nous permettre d’apaiser les craintes de l’enfant, de détourner son
attention, de mieux le connaître et de créer des liens entre lui et nous.
Mais elle n’est pas efficace avec tous les enfants.
Cela dépend de leur tempérament.
Notre langage doit être adapté à l’âge mental de l’enfant.
Si nous employons un vocabulaire trop évalué, en particulier des termes techniques, l’enfant
s’inquiétera de ce qu’il ne comprendra pas.
Mais il faut pas non plus faire le contraire et le traiter comme un bébé.
Il peut être humilié.
Il faut éviter les mots comme, mal, douleur, peine, peur et même des expressions comme
celle-ci: "je vais enlever cette dent sale, pourrie".
C’est désagréable à entendre, on peut dire: "elle ne sert plus à rien, elle gêne, je vais faire
l’extraction et elle sera remplacée par une autre, plus jolie"
III.B. Capter l’attention
Avant de capter l’attention, il faut toujours essayer de la détourner.
Parlons lui de ce qui l’intéresse, les petits aiment les animaux, les jouets, les friandises.
Ils aiment être complimentées pour leurs habits.
Quand il grandissent, il préfères qu’on leur parle de distraction: sports, voitures, jeux…
Les filles restent toujours sensibles à la toilette et à la coiffure.
La pensée de l’enfant peut être aussi occupée par la promesse d’une récompense, certains
praticiens remettent à leurs patients, dès le début de la séance, une enveloppe brillante et
colorée dont on ne sait ce qu’elle contient. Ils l’appellent "l’enveloppe magique".
Ce seul mot intrigue l’enfant pendant les soins, il la garde en mail et il est pressé d’en dévoiler
le secret.
III.C. Dédramatiser les instruments
L’enfant est un être essentiellement affectif, et chez nous, il a peur.
Ce sont donc deux raisons pour lesquelles il ne faut pas compter d’emblée sur les explications
et le raisonnement pour le tranquilliser, surtout s’il a moins de 7 ans.
Ainsi, un petit enfant est incapable de distinguer un instrument qui peut faire mal d’un autre.
Se faire donc rapporter ce qui peut effrayer à autre chose qui ne fait pas peur, faire des
comparaisons avec le mode familier.
Ainsi, à titre d’exemple, le Spray d’anesthésie devient un vaporisateur d’eau fraîche.
La fraise = enlève le noir.
L’anesthésie comme quelques chose qui ressemble à une piqûre de moustique qui fera dormir
la dent.
On peu faire toucher à l’enfant tous ces instruments qui l’impressionnent, le miroir, la pompe à
salive, un rouleau de coton, le faire jouer avec la seringue à eau et à air.
Nous dédramatiserons la fameuse roulette, en donnant un petit coup de fraise sur l’angle, puis
nous proposerons à l’enfant de lui faire la même chose, rares sont ceux qui refusent, et comme
cela fout évidemment pas mal, la plus part, rassurés, ouvrent la bouche.
Après 8ans, on peut leur donner des explications sur ce que nous faisons, le déroulement du
traitement, et le rôle de chaque outil, il faudra aussi minimiser nos actes (on fera une petite
piqûre, un petit traitement)
Cela rassure le patient.
III.D. Observer une progression dans les soins
Il ne faudra jamais commencer par une extraction, acte le plus redouté des patients.
Au petit enfant, ou à l’enfant anxieux qui vient nous voir pour la première fois, nous dirons
que nous voulons regarder et compter ses dents, et nous le ferons d’abord sans miroir, au
besoin sans le faire asseoir sur le fauteuil.
Après on pourra parler de nettoyer la dent avec une "brosse qui tourne".
Nous éviterons toute douleur que l’enfant, normalement ne pourra supporter, le soin en est
variable selon les individus et la patience a des limites chez l’enfant.
Il faut être bref et efficace, s’il y a un "ratage" lors d’une séance, lui laisser le temps d’oublier,
et contrairement à la règle générale, éloigner le rendez-vous suivant.
IV Conclusion
Les causes d’échec sont nombreuses dans ce domaine.
Elles tendent trop souvent à faire indiquer l’anesthésie générale comme dernier recours.
Cependant, l’échec peut être partagé et il peut aussi bien venir du praticien qui met son
insuccès sur le compte de l’enfant.
On doit ainsi, connaître les faiblesses de son propre jugement.
Renoncer à l’action si l’on discerne une incapacité personnelle à aboutir et transmettre l’enfant
à un autre praticien qui réussira peut être sur d’autres bases…
Il ne faudra jamais commencer par une extraction, acte le plus redouté des patients.
Au petit enfant, ou à l’enfant anxieux qui vient nous voir pour la première fois, nous dirons
que nous voulons regarder et compter ses dents, et nous le ferons d’abord sans miroir, au
besoin sans le faire asseoir sur le fauteuil.
Après on pourra parler de nettoyer la dent avec une "brosse qui tourne".
Nous éviterons toute douleur que l’enfant, normalement ne pourra supporter, le soin en est
variable selon les individus et la patience a des limites chez l’enfant.
Il faut être bref et efficace, s’il y a un "ratage" lors d’une séance, lui laisser le temps d’oublier,
et contrairement à la règle générale, éloigner le rendez-vous suivant.
IV Conclusion
Les causes d’échec sont nombreuses dans ce domaine.
Elles tendent trop souvent à faire indiquer l’anesthésie générale comme dernier recours.
Cependant, l’échec peut être partagé et il peut aussi bien venir du praticien qui met son
insuccès sur le compte de l’enfant.
On doit ainsi, connaître les faiblesses de son propre jugement.
Renoncer à l’action si l’on discerne une incapacité personnelle à aboutir et transmettre l’enfant
à un autre praticien qui réussira peut être sur d’autres bases…