La tuméfaction constitue un motif de consultation très fréquent dans notre profession .
Aujourd’hui on va détailler une de ces tuméfactions; « tuméfaction prétragienne »
Peu d’anatomie
La définition de la tuméfaction
Augmentation de volume d’une partie du corps quelle qu’en soit la nature, sans préjuger de son siège exact.
Le siège
ØLES PARTIES MOLES
*LA PEAU
*TISSU CELLULAIRE
*GONGLIONS
*LA PAROTIDE
Ø LE TISSU OSSEUX
la peau
La tuméfaction et la peau sont englobée dans le même plan, formant un tout.
Impossible de plisser la peau .
La tuméfaction est mobile
le tissu cellulaire
c’est la cellulite
Les ganglions
La tuméfaction est bien limitée.
Arrondie.
Siège le long des vaisseaux.
En avant du masséter.
La parotide
La recherche au niveau de l’ostium un écoulement spontané ou provoqué.
Le tissu osseux
La consistance est dure.
La palpation doit apprécier les modifications du squelette osseux qui délimite la région prétragienne.
Les muscles
Caractérisée par un déficit de la force musculaire
Les veines
C’est la Thrombophlébite du plexus ptérygoïdien.
La démarche thérapeutique
L’interrogatoire
Examen clinique
A/ Exo buccal
région prétragienne
région auriculaire
région cervicale
B/ Endo buccal
Examens complémentaires
Interrogatoire
c’est une étape fondamentale du diagnostic : il va devoir préciser :
•La date et le mode d’apparition de la tuméfaction.
• état général et antécédents
•Le mode d’évolution : brutal ou progressif, associe a des signes inflammatoires, par poussées successives, de façon uni- ou bilatérale, rechercher la notion de récidives.
•Signes généraux et locorégionaux.
•Éventuelle intervention chirurgicale
•Profession et régime alimentaire.
l’examen clinique
Il s’attachera tout particulièrement a la région prétragienne ainsi qu’aux régions avoisinantes (auriculaire, temporale, du cuir chevelu et de la face, région oropharyngée).
L’examen exo buccal
A/ Région prétragienne
•L’inspection et la palpation
•
* caractères de la tuméfaction
étendue; limites; siège; consistance; douleur; mobilité…
*état de la peau
inflammatoire; ulcérée; cicatriciel…
*recherche d’hypertrophie musculaire
B/ Région auriculaire
•Il viendra compléter l’examen de la région prétragienne et montrera généralement un soulèvement du lobule de l’oreille.
•La présence d’adénopathies prétragiennes ou rétro-auriculaires sera recherchée systématiquement.
•Examen du CAE et de pavillon de l’oreille.
•palpation de ATM.
•
C/ Examen cervical
Il s’attachera à retrouver des adénopathies, une tuméfaction des autres glandes Salivaires, une cicatrice cervicale.
D/ Examen endo buccal
cet examen est capital dans le diagnostic positif et étiologique des tuméfactions prétragiennes:
• l’ orifice du canal de Sténon
• bombement de la paroi latéro pharyngée
• état dentaire et gingivale
On note que cet examen est difficile en cas de trismus.
E/les signes de malignité
• Présence d’une paralysie faciale.
• Douleurs.
• Tumeur irrégulière, dure, fixée. Aux éléments de voisinage.
• Croissance rapide.
F/ Examens complémentaires
• Radio panoramique
• Échographie
• Sialographie
• Scanner
• IRM
• Scintigraphie
• Artériographie
• Bilan biologique
• Biopsie
• Ponction
Radio panoramique
c’est l’incidence la plus couramment employé. Elle permet la visualisation des arcades dentaires ,l’ensemble de la mandibule, les ATM et accessoirement les arcades zygomatiques.
Échographie
•elle va préciser le nombre des lésions, leur caractère solide ou liquide, leur taille ou leur localisation.
•elle peut parfois montrer une lithiase de la glande.
•Elle sera habituellement effectuée comme premier examen complémentaire en cas de suspicion de tumeur parotidienne.
•Permet de préciser aussi : les limites nettes ou floues d’une lésion intra glandulaire.
•Le contenue homogène ou hétérogène et son extension.
•Elle peut indiquer la nature kystique de la lésion.
Sialographie
•C’est l’opacification des canaux excréteurs et de la glande par voie rétrograde.
•Elle permet d’étudier le système canalaire.
•Elle montre une image lacunaire avec un refoulement harmonieux des canaux.
Scanner
• cette technique permet d’obtenir des images des diverses parties du massif facial en coupes fines.
• Il va permettre l’exploration du lobe profond de la parotide et son prolongement para pharyngé. ce qui n’est pas réalisable avec l’échographie.
Image par Résonnance magnétique
Met en évidence les tissu mous avec une précision souvent supérieure à celle des autres technique radiologique.
Scintigraphie
• Elle apprécie le fonctionnement glandulaire.
•Seuls le cystadenolymphome et l’oncocytome fixent le traceur, toutes les autres tumeurs apparaissent froides.
Artériographie
Elle sera réservée a l’exploration de tumeur vasculaires ayant un prolongement parotidien (paragongliome, angiome), au pour préciser l’anatomie de la carotide intraparotidienne en cas de tumeur localisée au lobe profond.
Bilan biologique
Il sera adapté au contexte avec FNS (hémopathie), une sérologie VIH.
TDR a la tuberculine .
Biopsie
Elle n’est actuellement plus réalisée du fait du risque de lésion du nerf facial et d’essaimage d’une tumeur maligne.
Ponction
•Elle est actuellement utilisée pour le diagnostic et la surveillance des lésions lympho-epitheliales bénignes observées au cour du sida.
•De plus elle doit être interprétée par un anatomo-cytopathologiste entraîné (faux négatifs).
KYSTE SEBACE
évaluation
§ Petite poche sous la peau
§est recouverte d’une Membrane semblable à l’épiderme
§Touche les hommes
§Associée à des acnés
§Consistance élastique
§Orifice à son sommet qui laisse sourdre une matière blanc- jaunâtre
§Odeur rance caractéristique
§La peau est rouge et œdémateuse
CAT
§Kyste non infecté : excision facile
§Évacuation du contenu : enlever chirurgicalement sous anesthésie
Furoncle
évaluation
§Infection de la base d’un poil/microbe
§Lésion rouge tendue en reliefs
§Rapidement cuisante et douloureuse
§Évolution en mûrissent vers l’ouverture d la peau avec libération de« BOURBILLON »
CAT
§Traitement d’urgence
§Désinfection jusqu’à la phase de mûrissement
§Grande précaution d’hygiène (savonnage +pommade antibiotique
§Parfois ,ATB /générale
Eczéma
évaluation
§Due à un allergène
§Touche le derme et l’épiderme
§Gonflement ,dlrs ,desquamation
CAT
§Corticoïdes locaux
§Crème hydratante
§Suppression de l’agent allergène
Zona
évaluation
§Maladie infectieuse a localisation unilatérale.
§Les signes précurseurs sont : douleur, otite, dysesthésie.
§Les signes généraux sont inconstants.
§Les vésicules sont fugaces et rompent rapidement.
§La lésions cutanées sont souvent observées dans
le territoire nerveux atteint, des adénopathies satellites.
CAT
Alimentation liquide
Traitement local es bains de bouche : xylocaine.
Traitement générale : Antalgique, antibiothérapie, antiviraux
Fibrome prétragien
évaluation
§Il s’agit d’une pathologie excédentaire cutanée.
§Bilatérale associée le plus souvent a une fistule.
§Il peut s’intégrer dans le syndrome oculo-auriculo vertébral ou syndrome de goldenhar.
CAT
C’est l’exérèse chirurgicale
Cellulite masseterine
Se situe dans l’espace sous masseterin, le trismus et les douleurs sont intenses, elle est en rapport avec l’infection apicale d’une dent de sagesse horizontale.
•
Cellulite diffuse
•C’est une nécrose massive du tissu cellulaire, elle est redoutable ; entraîne la mort du patient.
plan locale : toxi-infection
•Fièvre, frisson suivi de suer, facièes pale, respiration superficielle, diarrhées, vomissements répétés, tension artérielle basse.
plan général :
•nécrose tissulaire, au début la tuméfaction est limitée molle, non fluctuante, peu douloureuse très vite, elle s’étend et devient ligneuse.
•Les veines sont thrombosées.
ADENOPATHIE
évaluation
§Augmentation du volume d’un ganglion
§Peut être d’origine:
§Infectieuse : douloureuse ,chaude ,et parfois fluctuante
*CAT: ATB+ drainage
§Métastatique : terrain évocateur ,il faut rechercher un cancer
§ADP chronique :exam anapath.
CAT:
§T.B :exérèse et surveillance
§Carcinome épidermoide : curage +radiothérapie+Surveillance
§Autres T : Typage +trt
§Infectieuse (exp.: TBC :Trt de la TBC)
Les parotides
•LA PAROTIDE
A/ Tuméfaction unilatérale
a/ contexte inflammatoire
parotidite aigue suppurée
parotidite lithiasique
parotidite récurrente
parotidite spécifique
b/tuméfaction isolée
T.B épithéliales
T.M
T. non épithéliales
B/ Tuméfaction bilatérale
PAROTIDITE SPECIFIQUE
évaluation
§Souvent due à la TBC
§Tuméfaction d’allure pseudo tumorale
§L’échographie montre des opacités multi nodulaire
§Le diagnostic est aidé par IDR à la tuberculine
§L’évolution se fait vers la fistulisation
CAT:
§Triple association ATB AT tuberculeuse
§La chirurgie peut être nécessaire en cas de persistances des lésions malgré un traitement médical bien conduit.
•
PAROTIDITE SUPPUREE
évaluation
§État général altéré
§Une fièvre élevée
§Une tuméfaction unilatéral diffuse
§Peau rouge et oedématiée
§Douleur importante
§Inflammation du Sténon et issue du pus
CAT:
§ATB à forte dose après ATBgme
§Anti inflammatoires
§Bains de bouche
§Bonne hydratation et bonne hygiène BD
PAROTIDITE LITHIASIQUE
évaluation
§État générale moins altéré
§Colique salivaire lors des repas
§La radio montre un calcule opaque
CAT:
§ATBpie et antiinflamatoire
§Parfois exérèse du calcule
PAROTIDITE RECURENTE
évaluation
§Touche les enfants (3-5ans)
§Poussées de parotidite récidivante
§Parfois à bascule
§Le Dgc est confirmé par la Sialographie
image de « pommier en fleurs ».
CAT
La régression est règle à la puberté.
ADENOMES PLEOMORPHE
évaluation
§Tumeur mixte
§Touche les femmes (40ans)
§Tuméfaction de consistance ferme, arrondie, bien limitée, indolore, mobile
§Le Dgc est confirmé par une échographie voir une TDM
§La Sialographie montre une image de « Balle dans la main »
§La scintigraphie ne fixe pas le Technécium99
CAT
lobectomie sperf ou parotidectomie totale .
CYSTADENOLYMPHOME
évaluation
§Tumeur de WARTHINOU
§Touche les hommes (40-60ans)
§Bien encapsulée de consistance molle,de surface lisse « bosselée »
§La tumeur est de couleur jaune chamois
§Contenu liquidien visqueux et brunâtre
§L’échographie peut aidée le Dgc (végétations intra kystiques)
CAT
§Parotidectomie polaire inférieure
CARCINOME MUCOEPIDERMOIDE
évaluation
§Touche les femmes et les hommes (50-60ans)
§Masse ferme, indolore, de croissance lente
§L’association de dlrs, croissance rapide; paralysie faciale
La T.M est suspectée
CAT
§Tumeur récidivante
§Pronostic est fonction du grade histologique et la présence de métastase ganglionnaire.
CYLINDROME
évaluation
§Nodule circonscrit, blanchâtre, ferme
§Parfois, c’est une masse volumineuse mal limitée parsemée de foyers nécrotiques ou hémorragiques.
§Survient entre 50-60ans
§Dlrs et PF.
CAT
§Parotidectomie avec sacrifice du nerf facial (s il est envahie)
§Radiothérapie sera systématiquement effectuée en postopératoire .
CARCINOME A CELLULES ACINEUSES
évaluation
§Tumeur rare
§Touche les femmes (50-60ans)
§Métastases ganglionnaires .
CAT
§Chirurgie.
§Elle peut récidiver après chirurgie.
CARCINOME EPIDERMOIDE
évaluation
§Se présente sous 2 formes:
§Formes nodulaire ,isolée ,peu suspectée
§Forme infiltrant ,fixe
§Croissance rapide ,dlrs ,PF ,ADP cervicales métastatiques
§Envahissement de (peau ,os ,muscle ,poumons fois..)
CAT
§Le traitement est chirurgical avec conservation ou non du nerf facial
§Radiothérapie postopératoire
CARCINOME SUR ADENOME PLEOMORPHE
évaluation
§Présence d’ un ou plusieurs foyers carcinomateux au sein d’un adénome pléomorphe. d’histologie bénigne.
§La fréquence de transformation maligne est de 2à12%
CAT
§Traitement chirurgical avec récidives.
TUMEUR NERVEUSE
évaluation
§NEURINOME ou SCHWANOME
§T.B due à la prolifération des cellules de Schwann
§Surdité ,acouphène
§Dgc est confirmé par IRM
CAT
§Exérèse chirurgicale
ANGIOME
évaluation
§Mal formation des vaisseaux
§Angiome actif peut donner des hémorragies
§Donc ;toute intervention intempestive peut entraîner une flambée évolutive
CAT
Embolisation et surveillance.
LYMPHANGIOME
évaluation
§Développé à partir des reliquats lymphatiques
§Formant des cavités qui peuvent être en connexion avec des Vx sanguins
§Tuméfaction est molle (région parotidienne)
CAT
§Injection de substance sclérosante ou
§Exérèse chirurgicale
LIPOME
évaluation
§Tumeur bénigne rare
§Masse molle sous cutanée bien limitée
§Développée à partir des espaces graisseux
§Gonflement +refoulement modéré des structures musculaires et vasculaires adjacentes
§À l’échographie :masse hyperéchogène ,feuilletée à contenu très évocateur
§Dgc est confirmé par TDM.IRM
CAT
§Ne sont retirés que s’ils présentent une gêne fonctionnelle ou esthétique.
LIPOSARCOMES
évaluation
§Tumeur maligne
§Touche les adultes ;masculin
§4types :
§Bien différencié
§Myxoide
§À cellules rondes
§Pléomorphe
CAT
§ traitement est chirurgical
§L’évolution dépens du type
RHABDOMYOSARCOME
évaluation
§Rhabdomyosarcome embryonnaire :son sous type botryoïde
§T.M développée au dépens des cellules musculaires
§Touche les enfants
CAT
§Chimiothérapie
FIBROSARCOME
évaluation
§T.M formée du tissu conjonctif fibreux
§Tout âge
§Potentiel de malignité variable
CAT
§ exérèse chirurgicale large
§Radiothérapie +chimiothérapie
•
ANGIOSARCOME
évaluation
§Lésion siègent au niveau de la peau
§Nodule ou placard violacé indolore
§Évolution lente
§De survenu inexplicable jusqu’au développement du SIDA
CAT
§radiothérapie ou chimiothérapie
§
PAROTIDITE VIRALE
évaluation
§Tuméfaction douloureuse, peau tendue, rouge, chaude, luisante( lumineuse.)
§Inflammation du canal de Sténon
§Salive claire
§Touche les enfants
§ADP prétragienne et sous max
§Le Dgc repose sur la clinique, la FNS(leucopénie)
CAT
§ATB;INF et repos .
SYNDROME DE GOUGEROT SJOGREN
§évaluation
§Sécheresse buccale et oculaire.
§Tuméfaction est inconstante.
§Le Dgc est confirmé par la biopsie .
CAT
§Salive artificielle
§Sialagogues
§Bain de bouche bicarbonaté
§Trt des candidoses par des antiphangiques.
DANS LE CADRE DE SEROPOSITIVITE DE VIH
évaluation
§ enfant:
§Tuméfaction uni ou bilatérale
§Pas de sécheresse buccale,ni signes inflammatoires .
§ adulte:
§Lésions Svt multiples; bilatérales avec des kystes volumineux
§Dlrs,xérostomie,xérophtalmie,arthralgie
§Dgc(sérologie,TDM«image kystique intra parotidienne »
cytoponction, parfois biopsie)
CAT
corticoïdes ,antirétroverus
OSTEITE SPECIFIQUE
évaluation
§Début brutal : *véritable septicémie
* température 40°
* frison ;sueur ,asthénie
* albuminurie
§Phase de localisation : (trismus,dlrs, tuméfaction diffuse,sortie du pus au collet)
§Phase d’état l’os s’épaissit,signe de Vincent +
RADIO :séquestres et image de décalcification)
§Phase de régénération : (disparition des signes généraux , tuméfaction persiste ,élimination du séquestre ,tarissement du pus ,menton enflé ankylose TM)
§Dgc :hémoculture ,ECB du pus
§
CAT
§Hospitalisation en urgence
§ATB massive et prolongée
§ATBpie après ATBgme
§Drainage /plusieurs incisions (si :absence de fistulisation)
§Trt des symptômes de toxi infection
OSTEITE DIFFUSE
évaluation
§Au niveau du Ramus
§Infection osseuse +dlrs irradiantes
§Température+trismus+déformation faciale
§Signe de Vincent +
§Dysphagie;éventuelle fistulisation à la peau
§Le séquestre peut s’individualiser
§L’exploration:os de consistance « sucre mouillé »
§Radio:zone de décalcification irrégulière avec taches floconeuses
CAT
§ ATB massive (ATBgme)
§Ablation du séquestre
§Greffe osseuse si c’est étendue
HISTYOCYTOSE X GRANULOME EOSINOPHILE
§évaluation
§Maladie de LANGERHANS
§Forme solitaire ou multiple
§Touche les jeunes hommes
§Tuméfaction +/- dlrse
§Fracture spontanée
§Radio: lacunes homogènes
§Contour estompé (non densifié)
CAT
§ ATB +AINFS
§Chirurgie extemporanée; énucléation ,curetage appuyé
§Chimio ou radiothérapie en cas d’accès difficile
CHERUBISME Mdie KYSTIQUE MULTILOCULAIRE FAMILIALE DES MAX
évaluation
§Affection génétique. Sexe masculin
§Ts spongieux est remplacé / Ts fibreux à cellule géantes multiples
§1 à3ans stable régression
§Aspect joufflu de l’enfant
§Mal position dentaires +agénésie
§Radio: multiples plages multiloculaire non homogènes traversées de lignes opaques
§Les condyles sont réservés
CAT
Disparition est spontanée sinon Remodelage osseux
MALADIE DE PAGET
évaluation
§Étiologie inconnue
§Rare chez les jeunes
§Dlrs type névralgie
§Augmentation des arcades
§Hypercémentose +mobilités dentaires
§Biopsie: calcémie et phosphorémie normales
§phosphatase alcaline sérique augmentée
§Radio:épaississement de la table ext. de la voûte crânienne
§Aspect floconneux parfois image d’ostéoporose circonscrite
CAT
§calcitonine qui supprime la résorption osseuse
LES FRACTURES MDB
évaluation
Fracture du Ramus :
§Trismus ,dlrs
§Fracture du malaire
Fracture condylienne :
§Échymose prétragienne ,trismus
§Svt avec déplacement
CAT
§Blocage Bimax + mécanothérapie
LA MYOSITE
évaluation
§Affection de caractère inflammatoire
§Augmentation du volume musculaire
§Limitation de l’ouverture buccale
§Dlrs du muscle et ses insertions
CAT
§Corticoïdes
§produits immunosuppresseurs
AMELOBLASTOME
évaluation
§Tuméfaction masseterinne
§Touche les hommes
§Épaississement du Ramus
§Latente ,sans trismus
§Mobilité dentaire ;soufflure des tables osseuses
§Radio: poly géodique
§Image en « bulles de savon »finement cloisonnée
mono géodique
§Refoule l’échancrure sigmoïde+canal dentaire et préserve le condyle + Des rhizalyses
CAT
mono géodique énucléation +curetage osseux
poly géodique résection mdb partielle ou interruptrice
ADENOPATHIE
§Augmentation du volume d’un ganglion
§Peut être d’origine:
§Infectieuse : douloureuse ,chaude ,et parfois fluctuante
*CAT: ATB+ drainage
§Métastatique : terrain évocateur ,il faut rechercher un cancer
§ADP chronique :exam anapath.
§CAT:
§T.B exérèse et surveillance
§Carcinome épidermoide curage +radiothérapie+Surveillance
§Autres T Typage +trt
§Infectieuse (exp.: TBC Trt de la TBC)
Les veines
Thrombophlébites du plexus ptérygoïdien
Les signes généraux :
•Température a 40°C, frissons intenses et prolongés.
Les signes fonctionnels :
douleurs intenses, paroxystiques. Et intra -orbitaires.
Signes exo buccaux :
•Œdème malaire.
•Œdème temporal.
Signes endo buccaux :
•Œdème du pilier antérieur du voile.
•Œdème pharyngé (trompe d’eustache).
Traitement :
•hospitalisation d’urgence.
• Antibiothérapie massive et prolongée intra veineuse.
•Anticoagulants hépariniques .
Les clés du succès
1. le travail d’équipe
2. un cabinet qui assume toute la responsabilité du programme
obtient des résultats positifs;
3. des consultations simples, à intervalles réguliers, sont plus efficaces
que des consultations sporadiques et plus intenses;
4. partager ses expériences avec ses pairs et ses collègues favorise
l’intégration des services;
5. établir une relation avec les ressources communautaires permet
de déterminer lesquelles répondent le mieux aux besoins des
patients.