dimanche 17 avril 2011

MUSCLES PEAUCIERS

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MUSCLES PEAUCIERS
Les muscles peauciers de la tête et du cou ont 3 caractères communs principaux :
§ Ils ont tous une insertion mobile cutanée
§ Ils sont tous innervés par le nerf facial.
§ Ils sont tous groupés autours des orifices de la face.
Les muscles peauciers de la tête se répartissent en 04 groupes :
§ Les muscles des paupières et des sourcils
§ Les muscles du pavillon de l’oreille.
§ Les muscles du nez.
§ Les muscles des lèvres aux quelles nous rattacherons le peaucier du cou.
A- Peauciers des paupières et des sourcils :
1- Muscle occipital :
Il naît des 2/3 externes de la ligne courbe occipitale supérieure et de la partie voisine de la région mastoïdienne du temporal, les fibres charnues montent et se terminent sur le bord postérieur de l’aponévrose épicrânienne.
2- Muscle frontal :
Il naît du bord antérieur de l’aponévrose épicrânienne, les fibres descendent et s’attachent à la face profonde de la peau des régions sourcilières et inters sourciliers
L’aponévrose épicardienne :
Est le tendon intermédiaire de l’occipito – frontal. C’est une lame fibreuse qui s’étend sur la voûte crânienne, le bord postérieur émet sur la ligne médiane entre les muscles occipitaux un prolongement qui va s’insérer sur la protubérance occipitale externe et sur le 1/3 interne de la ligne courbe occipitale supérieure le bord antérieur émet aussi un prolongement médian qui s’enfonce entre les frontaux jusqu’à la liaison des 02 muscles sur la ligne médiane latérale de l’aponévrose épicrânienne donne insertion aux muscles auriculaires supérieurs et antérieurs.
Action :
L’occipital est surtout tenseur de l’aponévrose épicrânienne, celle-ci tendue sert de point fixe au frontal qui élève la peau des sourcils et détermine l’élévation de la paupière supérieure.
3- Muscle pyramidal :
Les muscles pyramidaux sont des petits faisceaux charnus grêles allongés sur la partie supérieure du dos du nez de chaque coté de la ligne médiane.
Chaque muscle pyramidal s’insère en bas sur la le cartilage latéral et sur la partie inféro – interne de l’os propre du nez, les fibres montent vers la racine du nez s’entrecroisent avec les fibres du frontal et se terminent sur la face profonde de la peau de l’espace inter sourcilière.
Action :
Le muscle pyramidal attire en bas la peau de l’espace inter sourcilière.
4- Orbiculaire des paupières :L’orbiculaire des paupières est un muscle large, mince, dont les fibres concentriques s’enroulent autour de l’orifice palpébral.
5- Muscle sourcilier :
Le muscle sourcilier, aplati et grêle, est étendu le long de la partie interne de l’arcade sourcilière, de l’extrémité interne de cette arcade à la peau du sourcil.
Action :
Le sourcilier soulève et élève la tête du sourcil.
B- Muscles du pavillon de l’oreille :
Se distinguent en 02 groupes
§ Muscles intrinsèques qui appartiennent entièrement au pavillon et sont décrit avec l’oreille externe.
§ Muscles extrinsèques ou muscles auriculaires, qui s’entendent du pavillon aux régions voisines, on compte 03 muscles auriculaires : l’antérieur, le supérieur et le postérieur
C- Muscles du nez :
1- Transverse du nez :
Aplati, triangulaire mince, ce muscle est transversalement étendu sur la partie moyenne du nez, depuis le dos de cet organe jusqu’à la fosse canine. Il naît d’une lame aponévrotique qui recouvre le dos du nez et le réunit à celui du coté opposé.
Action :
Le transverse du nez attire l’aile du nez en haut et en avant, il est dilatateur des narines.
2- Dilatateur des narines :
C’est un muscle petit, mince, triangulaire, dont les fibres s’étendent dans l’épaisseur de l’aile du nez du sillon naso – labial au bord externe de la narine correspondante.
Ce muscle porte l’aile du nez en dehors et augmente aussi le diamètre transversal des narines.
3- Myrtiforme :
Aplati, quadrilatère, étendu de l’arcade alvéolaire au bord postérieur des narines, il naît de la partie inférieure de la fossette myrtiforme et de la saillie alvéolaire de la canine rétrécie en dedans de la bosse et de la fosse canine myrtiforme.
Action :
Le myrtiforme abaisse l’aile du nez et rétrécit transversalement l’orifice des narines.
D- Muscles des lèvres : au nombre de 11
1- Le canin :
Aplati, quadrilatère
Il s’insère sur la fosse canine située en dessus de trou sous orbitaire, il descend obliquement en bas et en dehors et s’attache à la face profonde de la peau de la commissure et de la lèvre inférieure.
Action :
Le canin élève la commissure et la lèvre inférieure.
2- Le buccinateur :
Aplati, large, irrégulièrement quadrilatère est placé à la partie profonde de la joue, entre les 02maxillaires et commissure des lèvres.
Ses attaches postérieures se font :
§ Au bord antérieur du ligament ptérygo – maxillaire.
§ Au bord alvéolaire des maxillaire supérieur et inférieur, le long des 03 dernières molaires. L’insertion au bord alvéolaire du maxillaire inférieur se prolonge sur la crête buccinatrice.
Les fibres gagnent la commissure labiale, s’entrecroisent au voisinage de la commissure et se fixent à la face profonde de la peau de la commissure et du 1/3 externe des lèvres.
Action :
Les buccinateurs tirent en arrière les commissures labiales et allongent l’orifice buccal.
3- Carré du menton :
Il est aplati, quadrilatère, situé sur la partie latérale du menton et de la lèvre inférieure.
Ce muscle, naît du 1/3 de la ligne oblique externe du maxillaire inférieure. Ces fibres montent obliquement en haut et en dedans et constitue la lame maxillaire au bord antérieur s’unit en haut sur la ligne médiane à celui du coté opposé à la lèvre inférieure.
Action :
Le carré du menton attire en bas et en dehors la moitié correspondante de la lèvre inférieure.
4 – Muscle de la houppe du menton :
Ce sont 2 petits faisceaux situés de part et d’autre de la ligne médiane, dans l’espace triangulaire compris entre les 2 carrés du menton. Ils naissent des saillies alvéolaires des 2 incisives et de la canine, de là, les muscles se dirigent en bas, et s’attachent de la peau du menton.
Action :
Ces muscles sont élévateurs du menton et de la lèvre inférieure.
5- Releveur superficiel de l’aile du nez et de lèvre :
Il est mince, allongé dans le sillon naso génien depuis le rebord interne de l’orbite jusqu’à la lèvre supérieure.
Il s’insère en haut sur la face externe de l’apophyse montante du maxillaire supérieure. Il descend en bas et en dehors puis s’étale en éventail pour s’attacher à la peau du bord postérieur de l’aile du nez et la lèvre supérieure.
Action :
Il attire en haut l’aile du nez et la lèvre supérieure.
6- Releveur profond :
Il est aplati, mince, il naît de la moitié interne du rebord inférieur de l’orbite, au dessus du trou sous orbitaire. Les fibres levèrent obliques en bas et en dedans, elles croisent superficiellement le muscle canin et se terminent à la face profonde de la peau du bord postérieur de l’aile du nez et de la lèvre supérieure.
Action :
Elle se confond avec celle du releveur superficiel.
7- Petit zygomatique : (insertion molaire)
Grêle, allongé parallèlement du bord externe du releveur profond, s’insère en haut vers la partie moyenne de la face externe de l’os malaire, en bas, sur la face profonde de la peau de la lèvre supérieure.
Action :
Ce muscle attire en haut et en dehors la lèvre supérieure.
8- Grand zygomatique : (insertion molaire)
Il est aplati, ce muscle haut par des courtes fibres de la face externe de l’os malaire prés de son angle postérieur. Le muscle descend obliquement en bas et en dedans, croise le buccinateur dont il est séparé par la houle graisseuse du Bichat et s’attache à la peau et à la muqueuse de la commissure des lèvres
Action :
Il porte en dehors et en haut la commissure des lèvres.
9- Risorius : (muscle de rire)
Muscle inconstant, mince, triangulaire, étendu sur la partie moyenne de la joue, il s’attache en arrière à l’aponévrose massétérine par des faisceaux qui se terminent à la peau de la commissure labiale.
Action :
Le risorius attire en dehors et en arrière la commissure des lèvres.
10- Le triangulaire des lèvres :
Il est large, aplati, il s’insère par sa base sur la partie antérieure de la ligne oblique externe du maxillaire inférieur. De cette origine les fibres vont à la commissure labiale, ou`elles s’entrecroisent avec les fibres des zygomatiques et des releveurs qui sont plus superficielles et avec celle du buccinateur qui sont plus profondes. Elles s’attachent à la peau de la commissure et de la lèvre supérieure.
Action :
Le triangulaire des lèvres attire la commissure en bas et en dedans
11- Le peaucier du cou :
Très large, mince, quadrilatère, recouvre la région antéro – latérale du cou et la partie inférieure de la face, il s’étend du thorax au maxillaire inférieur et à la joue.
Les deux peauciers, écarté l’un de l’autre en bas, se rapprochent de bas en haut, en raison de leur direction oblique, et leurs fibres antérieures s’entrecroisent en avant sur la ligne médiane, au voisinage du menton.
Les intersections supérieures du peaucier sont à la fois osseuses et cutanées :
§ Les fibres antérieures se fixent à la peau de l’éminence mentonnière.
§ Les moyennes s’attachent au bord inférieur du maxillaire inférieur et à la partie antérieure de la ligne oblique externe.
§ Les postérieures vont directement à la commissure labiale et à la peau de la joue.
Action :
Le peaucier du cou attire en bas la peau du menton et abaisse la commissure labiale.
12- Orbiculaire des lèvres :
Il occupe l’épaisseur des 2 lèvres elliptique de fibres disposées concentriquement autour de l’orifice buccal. Il est composé de 02 parties, l’une périphérique ou orbiculaire externe, l’autre centrale ou orbiculaire interne.

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