samedi 9 avril 2011

Facteurs extrinsèques :

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- Les facteurs liés aux dispositifs : en thérapeutique fixe, il est classique de déplacer les dents en translation ou en gréssion, en conséquence la zone pressée est reportée sur l’ensemble de la surface desmodontale, par contre avec les appareillages amovibles seuls les versions sont possibles.

- L’intensité : des pressions exercées dépend du type de déplacement à effectuer même si le réglage de l’intensité est encore très discuté à ce jour : 100g/cm² se traduisent par 1mm de déplacement/m.

- Rythme d’application : il semble qu’il est plus important que l’intensité des forces utilisées selon la majorité des auteurs soient : continues, légères et très progressivement décroissantes ce qui à été biologiquement prouvé par BARON, car de cette façon on entretient un nombre optimal de cellules notamment d’ostéoclastes.

D’autres auteurs préfèrent des forces intermittentes qui permettent d’exercer des pressions importantes pendant que le phénomène ostéoclastique se poursuit, et même pendant la phase d’interruption.



- La thérapeutique orthodontique remanie la structure osseuse avec réorientation des travets et des fibres, et il leur faut de 6 mois à 1 année en moyenne pour récupérer une structure histologique normale.

L’os devenant ainsi plus malléable sous l’effet des contraintes thérapeutiques, on à pensé au début qu’il fallait maintenir jusqu’à consolidation de l’étape post thérapeutique comme pour la réduction d’une fracture : c’est l’origine d’ailleurs de la contention, mais il faut bien reconnaître que celle-ci n’a été couronnée de succès que dans une certaine proportion de cas.

Il existe en effet des patients chez qui la contention ne fait que différer mais n’évite pas la récidive, celle-ci survenant alors quelque soit la durée de la contention.



* Saadoun dit : « Il n’y à pas de règle rigide en thérapeutique orthodontique », et il affirme qu’il ne faut jamais traiter ce que l’on est pas sur d’améliorer → le contexte occlusal doit être gardé ou au besoin amélioré : tout trouble occlusal iatrogène doit être évité car l’adaptation neuromusculaire sera alors difficile voir impossible en raison de la notion de mémoire musculaire

Exemple : traitement d’une suppraclusie d’origine antérieur par une gression postérieure → disparition, de l’ElMI → contraction musculaire exagérée des élévateurs donc déséquilibre post orthodontique → réecrasement de la DV = récidive).

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