Alors que la plupart des pompes à chaleur actuelles ont une durée de vie très limitée, entre une dizaine et une vingtaine d’années, des chercheurs de l’Université norvégienne de Stavanger (USN) et de l’Université d’Oslo ont uni leurs forces dans le développement d’une toute nouvelle pompe à chaleur, dont la durée de vie dépasserait toute espérance, à savoir près de 10 000 ans. De là à dire qu’elles durerait pour l’éternité, et que l’éternité ne dure (que) 10 000 ans, il n’y a qu’un pas.
Cette nouvelle pompe serait composée de très nombreuses pompes à chaleur miniatures, grandes d’un millimètre cube, pouvant être arrangées en réseau, ce qui offrirait une très grande modularité, permettant de créer des éléments longs et fins ou petits et larges. On voit assez facilement les avantages de cette flexibilité, notamment sa grande adaptabilité à tout type de surface ou de volume d’un bâtiment.
Cette nouvelle pompe n’est pas seulement flexible en pratique, lorsqu’elle permet virtuellement son installation absolument n'importe où, mais elle est aussi partie prenante d’une approche environnementale intéressante, comprenant un système thermoélectrique qui rend l’emploi du très toxique gaz fréon inutile.
Cette pompe peut s’enorgueillir d’une durée de vie très supérieure aux pompes actuelles, réduisant d’autant les frais de maintenance ou de remplacement, à long terme. Les pompes à chaleur existantes se détériorent et entament leur déclin dès les cinq premières années d’utilisation, réclamant de fréquentes inspections jusqu’à ce qu’elles deviennent hors service. Cette pompe pourrait être disponible sur le marché d’ici cinq à dix ans.